Le 31 décembre 2015, Michel Goldberg, soit disant Biochimiste enseignant-chercheur à l’Université de La Rochelle, faisait paraitre dans le Uffingtonpost (un journal pro-israélien) un article diffamatoire concernant un mémoire édité confidentiellement à compte d'auteur en 1993 (40 exemplaires) par Robert MINGAM, nommé "L’ordre du Prieuré de Sion".

 

LES PROTAGONISTES

 

MICHEL GOLDBERG,

 

Bien connu à La Rochelle pour ses violentes réactions contre toute évocation du peuple juif et membre actif du CRIF.  Intégriste pro-sioniste, il se sent  très concerné par la moindre critique d’Israël. Ses recherches portent entre autres sur « La pensée critique pour éduquer, face aux idées conspirationnistes » Débouté lors d’un procès qui l’opposait à ses étudiants auxquels il reprochait d’avoir écrit et joué une pièce de théâtre qu’il considérait à caractère antisémite. Il a écrit plusieurs  livres sur le Judaïsme dont "Ecorché juif", « Invitation à la Torah » « L’antisémitisme en toute liberté » « Une éthique de la fragilité humaine ».

 

Initié en 2012 dans une loge maconnique de La Rochelle, il en est radié en 2014.

 

En octobre 2014, Michel Goldberg emprunte a un ami commun, un exemplaire du mémoire que Robert Mingam lui avait offert, portant sur l'histoire du Prieuré de Sion, rédigé en 1993 suite à la lecture d'un opuscule trouvé chez un libraire intitulé 'Les Protocoles des Sages de Sion".

La lecture de ce mémoire édité confidentiellement en compte d'auteur pour quelques amis (une quarantaine d'exemplaires) a vraisemblablement réveillé en lui ce sentiment de frustration identitaire qui le faisait réagir à toute évocation de ses démons. Plutôt que de s'adresser à son auteur dont il connaissait les coordonnées, il a préféré dénoncer ce mémoire auprès de la "Fédération Française du Droit Humain" au sein de laquelle Robert Mingam était affilié.

 

Dans un courrier adressé aux autorités de l’Obédience maçonnique, Michel Goldberg accusait Robert Mingam de propager des idées antisémites et négationnistes contraires à l’éthique de la Franc-maçonnerie, et demandait sa radiation de l’Ordre.

 

Sans réponse de la " Fédération Française du Droit Humain » Michel Goldberg rédigea un second courrier, menaçant cette fois de révéler dans la presse qu’une Obédience, réputée vertueuse, pouvait couvrir l’un de ses membres dont la réputation était entachée de négationnisme.

ROBERT MINGAM,

 

Ingénieur (Génie Climatique) retraité. Egyptologue renommé, membre de la Franc-maçonnerie depuis 1975, 33e degré du Rite Ecossais Ancien Accepté, Grand Conservateur 90e degré du rite Oriental de Misraïm (francmaconneriemisraimite-mingam.fr), Président de l’association Egyptissimo (egyptissimo.com).

 

 

L'AFFAIRE

 

Le 12 décembre 2015,

Robert Mingam est informé par le Président de sa Loge « l’Acacia » à l’Orient de La Rochelle, qu’une plainte avait été déposée contre lui  auprès de la « Fédération Française du Droit Humain » concernant son mémoire « L’Ordre du Prieuré de Sion ».

A cette époque, en conflit de personne avec une membre de l’atelier, Robert Mingam a supposé qu’il s’agissait d’un problème interne, et a adressé un Mail à la Vénérable Maîtresse nouvellement élue en ces termes.

 

Ma très Chère Sœur Dominique,

J’ai repensé à notre conversation d’hier concernant l’un de mes ouvrages tombé entre les mains d’une Sœur qui, outrepassant ses fonctions administratives, se permet de juger la bienséance de mon travail d’historien. Je n’entrerai pas dans une polémique aussi stérile qu’absurde sur le fondement de ses propres idées par rapport à ce livre, car elle est libre d’accepter ou de de rejeter les vérités qu’il contient. Seulement, je m’insurge énergiquement contre  l’hypocrisie qui consiste à faire dire à autrui ce qu’on n’est pas capable de lui dire soi-même et de visu.

J’ai bien compris que tu ne souhaitais pas me communiquer les coordonnées de ma détractrice, ce qui t’honore dans le cas présent, mais je souhaite cependant, si cette sœur le juge à propos, qu’elle vienne en personne me faire ses réprimandes.

D’autre part, ma très chère Sœur, je n’ai pas du tout apprécié d’avoir fait l’objet d’un C.A. sans en avoir été informé. Si cette pratique doit être courante à l’ACACIA et généralisée au Droit Humain, je pense qu’il est grand temps que je mette un terme à ma trop longue carrière maçonnique.

En attendant, je te souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année.

Fraternellement

Robert MINGAM

P.S. Je t’autorise bien sûr à communiquer ce mail à l’autorité concernée

 

Le 26 décembre 2015,

Robert Mingam écrivait à la Présidente de la Fédération Française du Droit Humain :

           

 

                                                                               Fédération Française du Droit Humain

                                                                                                          9, rue PINEL

                                                                                                       75 013  PARIS

 

                                                                                   La Rochelle le 26 décembre 2015

 

A l’attention de Madame Madeleine POSTAL

 

Madame la Présidente,

 

Le 12 décembre dernier, lors de la dernière tenue de mon atelier, et sur votre demande, j’ai été convoqué par notre Vénérable Maître, Dominique LEDU LORBER afin de me tenir informé d’une plainte que vous auriez formulée à mon égard, au nom de nos institutions, concernant un livre que j’ai écrit en 2003 et édité très confidentiellement à compte d’auteur, sans toutefois le commercialiser officiellement.

J’apprends aujourd’hui qu’un certain Michel Goldberg, biochimiste, enseignant-chercheur à l’Université de La Rochelle, bien connu dans notre cité pour ses violentes réactions contre toute évocation du Peuple Juif se serait plein auprès de vous, d’avoir eu en sa possession ce livre qu’il juge négationniste. Ce n’est malheureusement pas la première fois qu’il sévit de la sorte dans notre région, sans pour autant avoir été pris au sérieux. Manipulateur, il extrait malhonnêtement de son contexte, des articles de presse à charge et à décharge, que j’ai pu citer à propos.

Cette fois, plus haineux que jamais, celui-ci s’adresse à nos institutions vous réclamant ma radiation et présumant par avance de votre décision en date du 9 janvier prochain. Je suis très surpris qu’une telle décision aurait pu être prise à mon encontre par la Fédération Française du Droit Humain à laquelle j’appartiens depuis bientôt 16 ans, sans en avoir été préalablement informé, sur des accusations fallacieuses d’un individu torturé par ses engagements communautaires. Devrai-je donc faire appel à l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, ONU 1948 précisant que « Tout individu a le droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions, et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen que ce soit ».

Ce mémoire, qui à l’époque n’était pas destiné à être diffusé, est né du dégout pour un opuscule qu’un ami m’avait discrètement offert en 1991 intitulé « Les Protocoles des Sages de Sion ». Celui-ci m’avertissait cependant que ce livre à l’époque interdit, n’était peut-être qu’un faux, mais qu’il était toutefois à l’origine des pogroms en Russie et de la haine d’Hitler pour le peuple juif. Il s’agissait d’un plan, imaginé par des pseudo-juifs pour gouverner le monde et mettre à sa tête un roi réputé d’essence divine. Les moyens proposés consistaient à semer l’anarchie par le libéralisme, et réduire les états par la force, la ruse et la corruption.

A première vue, si l’on s’en tenait aux termes employés par les auteurs de cet ouvrage, il pouvait paraître vraisemblable qu’il aurait pu être écrit par des personnes se réclamant de la religion juive, bien qu’aucune de ces idées ne puissent transparaître dans les textes fondateurs de cette religion. Il pouvait donc effectivement s’agir d’un faux, écrit par des esprits malfaisants.

Je m’en serais tenu là de cette lecture abject, si quelques mois plus tard, un journal daté de janvier 1981 portant la mention  du « Prieuré de Sion » ne m’avait interpellé au point de faire de rapides recherches sur l’origine réelle ou mythique de cet Ordre qui prétendait perpétuer la descendance dynastique Mérovingienne.

Le Prieuré de Sion dont on retrouve différentes traces dans diverses pièces officielles pontificales, actes de propriété et une vingtaine de chartes n’était donc pas un mythe, puisqu’il se réclamait d’une généalogie ininterrompue à partir du 12e siècle jusqu’à nos jours (dixit les statuts de son association loi 1901 datés du 5 juin 1956 et portant la signature de son Grand Maître de l’époque, Jean Cocteau).

Passionné d’histoire, je me suis alors intéressé à l’esprit de ces rois qui se prétendaient d’essence divine, et qui régnèrent sans gouverner jusqu’à ce qu’ils soient remplacés par  les carolingiens. Se justifiant d’une filiation remontant à l’Ancien Testament, ceux-ci faisaient référence à la cité sainte du Roi David, située sur le Mont Sion.

Quelques noms cités dans cette généalogie ayant attirés mon attention, j’ai relu un certain nombre d’édifiants ouvrages, écrits par eux ou les concernant, et je me suis enquis également des détails du procès intenté par la communauté juive contre ces Protocoles qui les calomniaient injustement. J’ai tenté, maladroitement peut être, de considérer les arguments mis à ma disposition par les uns et les autres en les citant in extenso.

En suivant le fil des dates et des noms, je suis remonté à l’époque des premières croisades, et plus particulièrement à l’histoire de l’Ordre du Temple, où je découvrais que Godefroy de Bouillon, l’instigateur de la croisade des Barons, était Mérovingien par sa mère, et que son premier geste après la conquête de Jérusalem fut de fortifier une abbaye appelée Notre Dame du Mont Sion et d’un créer un Ordre « le Prieuré de Sion ».

A partir de cela, les Comtes de Champagne qui eux-mêmes descendaient de la dynastie mérovingienne, n’avaient eu de cesse que de créer cet Ordre du Temple, plus spécialisé dans l’archéologie liée au Temple de Salomon qu’à la protection des routes menant à Jaffa. Ceux-ci créèrent une armée de Nobles fanatisés se battant en Orient à un contre trois, tandis que d’autres protégeaient les marchands faisant commerce avec les foires occidentales. Cet esprit de profit rendait cet Ordre plus puissants que les rois.

L’ordre intérieur du Temple se faisait alors nommer « Ordre de Sion ». Jusqu’en 1188, les Grands Maîtres successifs présidaient simultanément aux deux Ordres. Mais à partir de 1188 une rupture s’établit à Gisors entre l’Ordre à vocation guerrière et celui gérant ses biens, l’Ordre de Sion redevient le Prieuré de Sion et prospéra au point de devenir le banquier des rois.

L’histoire de cet Ordre politico-religieux nous est revenue par petites touches. Séduit et pourchassé selon les époques il a traversé le temps animé du même esprit de reconquête des lieux saints. La Bible des premiers temps, l’Ancien Testament lui-même auquel se réfèrent nombre de religions trace la voie du sionisme d’aujourd’hui. Le but fut atteint lorsque les banquiers juifs imposèrent à l’Angleterre en faillite de leur céder la Palestine (ce n’est pas une invention tirée d’un esprit antisémite, c’est une réalité historique).

A partir de la fondation de l’Etat d’Israël en Palestine en 1948, cette terre qui symboliquement leur avait été « promise par Dieu », l’actualité n’a malheureusement fait que correspondre à l’esprit de ce livre tant décrié. C’est donc à partir de citations et de faits tirés de la presse que j’ai construit ce livre. A aucun moment je n’ai critiqué cette religion que je respecte. Si j’y ai incorporé les Protocoles, ce n’était  pas pour critiquer ce peuple juif que je considérais victime du mouvement sioniste, qui utilisait la religion à des fins politiques, mais pour dénoncer la vilénie de ses auteurs. J’ai cru innocemment, presque naïvement, qu’un livre dénonçant des vérités, prenant en compte de nombreux témoignages historiques agrémentés d’articles parus dans la presse internationale pouvait éventuellement intéresser quelques chercheurs de vérité. Je me suis vite aperçu que toute vérité n’est pas toujours bonne à dire, surtout si elle touche aux puissants lobbys. C’est pourquoi je n’ai même pas essayé de l’éditer officiellement.

La paranoïa qui règne aujourd’hui sur tout ce qui touche à Israël, l’antisémitisme invoqué dès que le mot juif est prononcé, fait que toute allusion à l’actualité du Moyen Orient ou aux raisons qui nous ont conduites à la crise que nous subissons aujourd’hui est condamnable et taxée de racisme. Je comprends que mon livre puisse déranger l’angélisme de quelques intégristes pro-sionistes, qui peut-être se sentent victime de la vindicte populaire, et clament leur innocence des crimes commis de part et d’autre de leurs frontières. Je sais pertinemment qu’ils ne sont pas tous des requins de la finance, avides de pouvoir et asservissant les états. Mais acceptons de relire ces « Protocoles des Sages de Sion » à la lumière des évènements du siècle passé. Superposons l’actualité d’hier et celle d’aujourd’hui avec les quelques 24 protocoles que contient ce brûlot. Peut-être alors nous poserons nous certaines questions, et verrons-nous l’actualité sous d’autres aspects.

Contrairement à ce que peut prétendre mes détracteurs, ce livre n’était pas un recueil antisémite. Il dénonçait des dérives politico-religieuses, comme j’aurais pu le faire au temps de l’inquisition. Demain peut-être dénoncerai-je aussi Daech, et me mettrai-je à dos l’ensemble des intégristes musulmans qui, comme pour les Sionistes Juifs, ne représentent qu’une infime minorité. 

Dans ce livre d’investigation, édité confidentiellement à une quarantaine d’exemplaire (on ne sait pas toujours entre quelles mains il peut aboutir), je souhaitais condamner cet ouvrage abject nommé « Les Protocoles des Sages de Sion » édité clandestinement en 1901, et contradictoirement démontrer que si ses malfaisants auteurs n’étaient pas ce qu’ils prétendaient être. J’avoue avoir peut-être fait preuve d’une certaine inconséquence en y amalgamant l’Ordre de Sion, les Sages de Sion, le Prieuré de Sion et le Sionisme auquel il est aujourd’hui interdit de se référer.

En 40 ans de Maçonnerie active (9 ans à la GRANDE LOGE NATIONALE FRANCAISE, 15 ans à la GRANDE LOGE FRANCAISE de MEMPHIS MISRAÏM , et 16 ans au DROIT HUMAIN) et avoir occupé nombre de postes à responsabilités, je n’ai jamais été suspecté d’irrespectabilité et encore moins d’un quelconque racisme. D’autre part, je n’ai jamais publiquement associé mon nom aux Obédiences auxquelles j’ai pu appartenir, ce qui me fait m’interroger sur le bien-fondé de la démarche de cet individu auprès de la Fédération Française du Droit Humain.

Je suis sincèrement désolé que le témoignage d’un homme suspect de paranoïa, puisse injustement porter atteinte à mes valeurs morales sans qu’il me soit possible de répondre de ses accusations.  En qualité de Franc-maçon, si je me dois de rester discret concernant mon appartenance à l’Ordre auquel j’adhère pleinement, je regrette que cet individu profane et malfaisant, s’arroge le droit de la dénoncer publiquement sur les réseaux sociaux, de semer impunément l’opprobre et salir ma réputation. Dans ce blog auquel je ne manquerais pas de répondre, ce n’est pas la Fédération Française du Droit Humain qui était attaquée. Celle-ci ne doit pas être instrumentalisée par la haine viscérale d’un individu vraisemblablement  illuminé, qui se sent investi d’une mission dont on ne l’a pas chargé. Aussi, sans vouloir interférer dans les décisions que vous serez amenés à prendre ces prochains jours à mon sujet, je pense qu’il serait souhaitable qu’avant toute condamnation, infamante ou non, vous puissiez recueillir les témoignages de moralité des Vénérables Maîtres qui depuis 16 ans ont dirigé les 2 Loges auxquelles j’ai appartenu (La Clé de Vie à l’Orient de Paris, et l’Acacia à l’Orient de La Rochelle).

Le fait que vous n’ayez vraisemblablement pas eu en votre possession ce livre édité e 2003 à (je le rappelle car c’est important) seulement tiré à une quarantaine d’exemplaires, ne peut, semble-t-il, vous permettre de préjuger de son contenu. En outre, la violence des propos tenus par ce détracteur, ajouté à sa malhonnêteté à ne citer que des phrases sorties de leur contexte, font que le doute devrait bénéficier à l’accusé que je suis.

En tout état de cause, je serais absent de France jusqu’au 22 janvier prochain, et si nécessaire, je me tiens à votre entière disposition pour vous rencontrer si vous le jugiez utile.

 

Fraternellement vôtre

Robert MINGAM

 

 

Le 29 décembre 1915

En réponse au mail de la Vénérable Maîtresse de « l’Acacia ».

 

Ma très chère Sœur Dominique,

Comme tu l’a souhaité dans ton mail du 28 décembre, je t’offre le livre qui a fait l’objet de la plainte formulée à mon encontre par la Présidente du Conseil National (Madame Madeleine POSTAL) et faisant l’objet du C.A. que tu as jugé nécessaire de réunir.

 

En 1991, un ami m’a discrètement offert un exemplaire original des « Protocoles des Sages de Sion », version 1901, m’avertissant par avance que ce livre à l’époque interdit, n’était peut-être qu’un faux, mais qu’il était toutefois à l’origine des pogroms en Russie et de la haine d’Hitler pour le peuple juif. Il s’agissait d’un plan, imaginé par des pseudo-juifs pour gouverner le monde et mettre à sa tête un roi réputé d’essence divine. Les moyens proposés consistaient à semer l’anarchie par le libéralisme, et réduire les états par la force, la ruse et la corruption.

 

Passer à la page 129 pour prendre connaissance de protocoles

 

A première vue, si l’on s’en tient aux termes employés par les auteurs de cet ouvrage, il pouvait paraître vraisemblable qu’il aurait pu être écrit par des personnes se réclamant de la religion juive, bien qu’aucune de ces idées ne puissent transparaître dans les textes fondateurs de cette religion. Il pouvait donc effectivement s’agir d’un faux, écrit par des esprits malfaisants.

Je m’en serais tenu là de cette lecture abject, si quelques mois plus tard, un journal daté de janvier 1981 portant la mention  du « Prieuré de Sion » ne m’avait interpellé au point de faire de rapides recherches sur l’origine réelle ou mythique de cet Ordre qui prétendait perpétuer la descendance dynastique Mérovingienne.

Le Prieuré de Sion dont on retrouve différentes traces dans diverses pièces officielles pontificales, actes de propriété et une vingtaine de chartes n’était donc pas un mythe, puisqu’il se réclamait d’une généalogie ininterrompue à partir du 12e siècle jusqu’à nos jours (dixit les statuts de son association loi 1901 datés du 5 juin 1956 et portant la signature de son Grand Maître de l’époque, Jean Cocteau).

Passionné d’histoire, je me suis intéressé à l’esprit de ces rois qui se prétendaient d’essence divine, et qui régnèrent sans gouverner jusqu’à ce qu’ils soient remplacés par  les carolingiens. Se justifiant d’une filiation remontant à l’Ancien Testament, ceux-ci faisaient référence à la cité sainte du Roi David, située sur le Mont Sion.

Quelques noms cités dans cette généalogie ayant attirés mon attention, j’ai relu un certain nombre d’édifiants ouvrages, écrits par eux ou les concernant. Je me suis enquis également des détails du procès intenté par la communauté juive contre ces Protocoles qui les calomniaient injustement. J’ai tenté, maladroitement peut être, de considérer les arguments mis à ma disposition par les uns et les autres en les citant in extenso.

En suivant le fil des dates et des noms, je suis remonté à l’époque des premières croisades, et plus particulièrement à l’histoire de l’Ordre du Temple, où je découvrais que Godefroy de Bouillon, l’instigateur de la croisade des Barons, était Mérovingien par sa mère, et que son premier geste après la conquête de Jérusalem fut de fortifier une abbaye appelée Notre Dame du Mont Sion et d’y créer un Ordre « le Prieuré de Sion ».

Esprit de reconquête des lieux saints ? A partir de là, les Comtes de Champagne qui eux-mêmes descendaient de la dynastie mérovingienne, n’avaient eu de cesse que de créer cet Ordre du Temple, plus spécialisé dans l’archéologie liée au Temple de Salomon qu’à la protection des routes menant à Jaffa. Ceux-ci créèrent une armée de Nobles fanatiques se battant en Orient à un contre trois, tandis que d’autres protégeaient les marchands faisant commerce avec les foires occidentales. Esprit de profit rendant cet Ordre plus puissants que les rois.

L’ordre intérieur du Temple se nommait alors « Ordre de Sion ». Jusqu’en 1188, les Grands Maîtres successifs présidaient simultanément aux deux Ordres. Mais à partir de 1188 une rupture s’établit entre l’Ordre à vocation guerrière et celui gérant ses biens, l’Ordre de Sion redevient le Prieuré de Sion et prospéra au point de devenir le banquier des rois.

L’histoire de cet Ordre politico-religieux nous est revenue par petites touches. Séduit et pourchassé selon les époques il a traversé le temps animé du même esprit de reconquête des lieux saints. La Bible des premiers temps, l’Ancien Testament lui-même auquel se réfèrent nombre de religions trace la voie du sionisme d’aujourd’hui. Le but fut atteint lorsque les banquiers juifs imposèrent à l’Angleterre en faillite de leur céder la Palestine (ce n’est pas une invention tirée d’un esprit antisémite, c’est une réalité historique).

A partir de la fondation de l’Etat d’Israël en Palestine, cette terre qui symboliquement leur avait été « promise par Dieu », l’actualité n’a fait que correspondre à l’esprit de ce livre tant décrié. C’est donc à partir de citations et de faits tirés de la presse que j’ai construit ce livre. A aucun moment je n’ai critiqué cette religion que je respecte, bien que je n’y puisse adhérer. Si j’y ai incorporé les Protocoles, c’était  pour dénoncer la vilénie de ses auteurs, ce n’était pas pour critiquer ce peuple juif que je considère victime du mouvement sioniste, qui utilise la religion à des fins politiques. J’ai cru innocemment, presque naïvement, qu’un livre dénonçant des vérités, prenant en compte de nombreux témoignages historiques agrémentés d’articles parus dans la presse internationale pouvaient éventuellement intéresser quelques chercheurs de vérité. Je me suis vite aperçu que toute vérité n’est pas toujours bonne à dire, surtout si elle touche aux puissants lobbys. C’est pourquoi je n’ai même pas essayé de l’éditer officiellement.

La paranoïa qui règne aujourd’hui sur tout ce qui touche à Israël, l’antisémitisme invoqué dès que le mot juif est prononcé, fait que toute allusion à l’actualité du Moyen Orient ou aux raisons qui nous ont conduites à la crise que nous subissons aujourd’hui est condamnable et taxée de racisme. Je comprends que mon livre puisse déranger l’angélisme de quelques intégristes pro-sionistes, qui peut-être se sentent victime de la vindicte populaire, et clament leur innocence des crimes commis de part et d’autre de leurs frontières. Je veux bien reconnaitre qu’ils ne sont pas tous des requins de la finance, avides de pouvoir et asservissant les états. Mais acceptons de relire ces « Protocoles des Sages de Sion » à la lumière des évènements du siècle passé. Superposons l’actualité d’hier et celle d’aujourd’hui avec les quelques 24 protocoles que contient ce brûlot. Peut-être alors nous poserons nous certaines questions, et verrons-nous l’actualité sous d’autres aspects.

Contrairement à ce que peut prétendre mes détracteurs, ce livre n’est pas un recueil antisémite. Il dénonce des dérives politico-religieuses, comme j’aurais pu le faire au temps de l’inquisition. Demain peut-être dénoncerai-je aussi Daech, et me mettrai-je à dos l’ensemble des intégristes musulmans qui, comme pour les Sionistes Juifs, ne représentent qu’une infime minorité. 

 

Si tu veux lire ce livre sans a-priori, je te propose de commencer par la page 129, avant de revenir à l’enquête proprement dite.

 

Fraternellement

Robert

 

Le 31 décembre 2015,

Sans attendre la réaction de l’Obédience, Michel Goldberg fait paraître dans le Huffington post (journal pro-sioniste) un article qualifié de diffamatoire (1), repris par différents autres journaux et la télévision régionale FR3, argumenté de citations tirées de leur contexte, accusant Robert Mingam de négationnisme et d’antisémitisme, produisant publiquement ses coordonnées et sa photo, portant gravement atteinte à sa réputation et le soumettant à la vindicte populaire.

  • NOTA : En droit Français, les propos diffamatoires sont des allégations ou imputations de faits qui portent atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne ou d’un groupe, et qui sont rendus publics. Ils sont caractérisés par leur nature malveillante et l’atteinte qu’ils causent à la réputation de la personne visée. La diffamation est un délit puni par la loi. Les sanctions peuvent inclure des amendes, des peine de prison, et des dommages et intérêt pour la victime.

Sous le grand titre de « Un « historien » négationniste et Franc-maçon à La Rochelle » l’article paru dans de Huffington post commentait des interprétations fallacieuses de Michel Goldberg sur ce mémoire écrit en 1993, édité confidentiellement à compte d’auteur (20 exemplaires) à l’attention de quelques amis parisiens et réédité à La Rochelle dans les mêmes conditions en 2009 pour quelques amis Francs-maçons (20 autres exemplaires). Toute vérité n’étant pas toujours bonne à entendre, surtout si elle touche aux puissants lobbys, je n’ai même pas essayé de le publier.

Dans cet ouvrage, mis à part la partie historique concernant l’actuel prieuré de Sion et ses références aux origines bibliques de l’Ordre de Sion qui aurait été fondé par Godefroy de Bouillon avant de partir en croisade, l’auteur faisait part de son indignation pour les auteur du livre controversé « Les Protocoles des Sages de Sion » et de son scepticisme quant à son attribution à la communauté du Peuple Juif. Cependant, depuis leur apparition en 1901, ils furent à l’origine de l’extermination de millions de juifs en Russie ; nous savons qu’Hitler en fit son livre de chevet et que les dictateurs successifs qui ont sévit, et sévissent encore, en Amérique du Sud s’en inspirent largement. Aujourd’hui encore, il est une arme pour l’Islam dans son combat contre Israël. L’histoire ne cesse donc de faire correspondre leur fiction à la réalité des évènements qui se sont enchainés depuis sa première diffusion, à tel point que ce livre aurait pu être écrit aujourd’hui par des historiens bien documentés.

Pour traiter d’un sujet aussi difficile que les « Protocoles des Sages de Sion », Robert Mingam avait souhaité les intégrer dans son mémoire, d’autant que celui-ci n’était pas destiné à être publié. Le plan choisi étant dans un premier temps, de poser le sujet de la polémique visant à accuser indument les juifs d’en être les auteurs. Venait ensuite l’intégralité des 24 Protocoles incriminés. Dans sa troisième partie, intitulée « Le Sionisme et les Protocoles », à partir de documents historiques et consultables dans la presse, Robert Mingam retraçait l’histoire du sionisme, mouvement idéologique, politique et nationaliste ethnique visant à établir et à maintenir un Etat juif en Palestine. A partir de documents d’archives et de publications de discours, notamment de Grands Présidents des Etats Unis, voir même du Général De gaulle, et des nombreuses prises de positions de responsables sionistes contemporains, il conclut que la politique d’Israël pouvait s’être inspirée des dits Protocoles.

 

 

15 Janvier 2016

DROIT DE REPONSE AU HUGGINGTON POST

ET AUX INFORMATIONS DE FR3

Accusation infondée de négationnisme

 

Je prends acte avec stupéfaction de l'accusation de négationnisme portée à mon encontre. Je la réfute catégoriquement, avec la plus grande fermeté.

Je n’ai jamais, ni dans mes écrits, ni dans mes propos, ni dans mon enseignement maçonnique ou symbolique, tenu ou cautionné quelque discours que ce soit niant, minimisant ou relativisant les crimes contre l’humanité, et notamment la réalité historique de la Shoah. Je condamne sans réserve tout négationnisme, révisionnisme ou tentative de manipulation mémorielle.

Mon travail, notamment à travers mes publications sur l’histoire de l’Égypte ancienne ou du Rite de Misraïm, s’inscrit dans une démarche pédagogique, historique et ésotérique, absolument étrangère à toute idéologie politique, extrémiste ou antisémite. Que certains cherchent à tordre ou détourner ces travaux pour nourrir leurs propres fantasmes ou leurs rancunes personnelles relève soit de l’ignorance, soit de la malveillance.

Je rappelle que l’accusation de négationnisme, en plus d’être gravement diffamatoire, est pénalement répréhensible en France (loi Gayssot, article 24 bis de la loi du 29 juillet 1881). En conséquence, je me réserve le droit d'engager toute action judiciaire nécessaire contre ceux qui propageraient ou relayeraient ces accusations infamantes.

Je remercie celles et ceux, nombreux, qui connaissent la rigueur de mon parcours, l’honnêteté de mon engagement, et qui savent que mon travail vise à transmettre, non à diviser.

Dans une époque troublée, plus que jamais, la vérité, la probité intellectuelle et la mémoire des victimes des barbaries doivent être défendues avec clarté et sans ambiguïté.

 

Robert MINGAM

 

11 Février 2016

CONVOCATION DE ROBERT MINGAM

A LA FEDERATION FRANCAISE DU DROIT HUMAIN

 

A son retour de voyage 15 jours après la diffusion de l’article paru dans le Huffington post, la direction de FR3 a proposé un droit de réponse à Robert Mingam qui entre temps avait reçu une convocation émanant de « La Fédération Française du Droit Humain » pour qu’il s’explique sur cette affaire qui avait fait grand bruit à La Rochelle et dont la presse s'était fait l'écho.

Lors de cette audition devant une commission d’enquête, Robert Mingam, assisté par le Passé Vénérable de sa Loge s’est expliqué sur les accusations portées contre lui.  Les membres de ce Grand Conseil ayant reçu photocopie intégrale du mémoire par Michel Goldberg, étaient à même de juger de de l'ignominie de ces accusations. Cependant, lors de cette audition il n’a que très peu été question du mémoire, mais de l’impact de cette dénonciation sur la réputation de l’Obédience. Malgré un nombre considérable de témoignage de moralité de personnalités influentes, tant maçonniques que politiques présentés, il a été conseillé à Robert Mingam de démissionner de la Fédération. Dans cette éventualité, sa démission prendrait effet immédiatement et en conséquence, il lui serait interdit de revenir s’expliquer dans sa Loge, pour éviter toute polémique risquant de la diviser.

Le lendemain, après en avoir fraternellement échangé au téléphone avec le Grand Maître de la Fédération Française du Droit Humain, Robert Mingam a pris sa décision de démissionner et de garder sa liberté de rejoindre une autre obédience.

 

13 Février 2016

 

REPONSE OFFICIELLE DE LA PRESIDENTE

SUITE A LA DEMISSION DE ROBERT MINGAM

 

De : madpostal@orange.fr

À : egyptissimo@neuf.fr

 

Reçu le 13 février 2016 à 19:39

 

Mon cher F.°.,

J'étais dans le train toute la journée et je peux seulement te répondre.

 

Je m'apprêtais à te convier à une nouvelle rencontre pour t'expliquer ce que nous avions décidé.

Ta décision est sage et censée. Elle te permet de prendre du recul, te laisse libre et te donne le pouvoir de t'exprimer.

 

Pour moi, pour toi, pour ta loge, pour le Droit Humain, j'aurais aimé que ce triste épisode n'ait jamais existé.

 

Fraternellement

Madeleine POSTAL

Grand Maître National

 

 

CI-dessous le mémoire incriminé par Michel GOLDBERG

Lordre De Sion 1 Pdf
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